MARRAINE DE COEUR

Toi ma Marraine de coeur,

Qui a connu tant de malheurs,

tu ne croyais plus à l'amour,

Puis est arrivé un jour,

 

Un homme si discret,

Que de loin il te regardait,

Mais tu ne le voyais pas,

tu te disais, ce n'est pas pour moi,

 

Il ne t'a pas fait de promesses,

Dans ses bras, tu t'es sentie princesse,

Sur ses épaules, tu as pu t'appuyer,

Et rêver de lendemains colorés.

 

La famille l'a de suite adopté,

Ton fils l'a parfois ignoré,

Mais dans le fond il était fier,

D'avoir à nouveau un père.

 

Alors si tu regardes ton histoire,

En fin de compte, tout n'est pas si noir,

Vivre l'amour au quotidien,

ça te va bien !

 

 

02.2000

A Tata Sylou

 

 

A MON PERE

Quand je suis avec toi,

J'aime me promener dans les bois,

Le coeur léger, les yeux qui brillent,

Je redeviens petite fille,

 

Assise au bord du talus,

Du ciel le blé tombe tout nu,

Il est doré, il sent la terre,

Celle qui pour toi, n'a pas de mystère,

 

Car tout ce que tu touches renaît,

Toi qui a plein de p'tits secrets,

Donne-moi un peu quelques recettes,

Même si tu gardes tout dans la tête.

 

Dans le four, le pain est cuit,

Près de l'âtre, mes tracas s'enfuient,

J'aime le parfum de la farine et de l'osier,

La grande pelle que tu as façonnée,

 

Saveurs et goût authentiques,

Tu fais ton pain, c'est fantastique,

Sache que je garderai en moi,

A jamais ces parfums d'autrefois,

 

Oh mon père, druide aux yeux bleus,

Lorsque tu monteras aux cieux,

Tous tes conseils, toutes ces histoires,

Resteront gravés dans ma mémoire.

 

 

02.2007

Pour les 70 ans de mon papa

 

LETTRE OUVERTE A UN PERE

Un beau jour tu es parti,

Je n'avais pas encore grandi,

Quand j'ai vu pleurer Maman,

Je n'étais encore qu'une enfant.

 

On s'est serré très fort,

Lui ai dit je t'aime, à la vie, à la mort,

Je ne t'en ai pas voulu de suite,

Tout était arrivé si vite.

 

Puis les années ont passé,

Tu n'étais plus à mes côtés,

Pour mon brevet, pour mon permis,

Tu as construis une autre vie,

 

Où je me sens une étrangère,

Et je découvre une belle-mère,

Ma demie-soeur t'appelle Papa,

Et moi au fait, qui suis-je pour toi ?

 

Sommes-nous encore de la même famille,

Suis-je toujours ta petite fille,

Celle que tu serrais contre ton coeur,

ça me remplissait de bonheur.

 

Si on parlait un peu  mon père,

De ce que je fais, de ce que j'espère,

Dis-moi des choses, écoute-moi,

J'ai besoin de sentir que tu es là.

 

03.2007

 

 

LE FOURNIL

Tu fais du bon pain,

Pétri de tes mains,

Tu caresses la pâte,

Qui lève et s'éclate,

Dégageant un parfum sucré

De miel d'été.

 

Qu'il est beau ce moment,

Où devant le four béant,

Tu sculptes de tes doigts,

Cette pâte qui deviendra,

 

Une boule dorée,

Couleur de blé,

Tendre et croustillante,

A l'odeur si enivrante,

 

Que personne ne résistera,

Au plaisir et à la joie,

De déguster, avec les honneurs,

Ce pain qui fait notre bonheur !

 

 

A l'homme qui fait le pain - Mon père

 

 

 

 

 

POUR NOEL

Je voudrais un feu dans la cheminée,

Un bon repas, quelques mets raffinés,

Etre ensemble, c'est tout ce qui m'importe,

Laisser nos soucis derrière la porte.

 

Noël est si magique dans les yeux d'un enfant,

Quand on est petit, tout paraît si grand,

On décore le sapin, on attend le père Noël,

Papa se repose, Maman se fait belle.

 

Papi s'affaire dans la cave, un trésor va sortir,

Une bouteille oubliée dans un coin, souvenir

Rapporté par un ami, pour le plaisir du palais,

Je crois que ce soir, on va boire et chanter.

 

Mamie dans les fourneaux surveille la cuisson,

Une bonne odeur flotte dans la maison,

ça réchauffe le coeur, mes papilles vont s'affoler,

Ce soir on laisse le régime de côté.

 

On est ensemble, c'est l'essentiel,

Profitons de l'instant, la vie est belle,

Buvons à la santé, notre bien si précieux,

Le temps d'une soirée, nous sommes heureux.

 

 

11.2007

 

 

LA RECONCILIATION

Qu'il est long le chemin parcouru,

Quand j'étais ado j'en ai parfois voulu,

Aux autres, à toi aussi ma mère,

Pour mes rondeurs que je cachais derrière,

 

Des pantalons informes, des pulls trop grands,

Je ne voulais pas me voir dans les miroirs brillants,

Qui me renvoyaient l'image d'une fille que je ne trouvais pas belle,

J'enviais ma copine et ses jambes de ficelle,

 

Ce n'était pas ma faute, j'étais faite comme ça,

Je détestais mon corps, n'y voyais que du gras,

J'étais jeune, mal dans ma peau,

Sur moi je ne trouvais rien de beau.

 

Puis un jour, j'ai compris que c'était moi qui avais la clef,

J'ai appris peu à peu à m'aimer,

A soigner mon corps, ne plus le cacher,

A trouver l'équilibre si longtemps recherché,

 

Grâce à ma volonté et quelques efforts,

J'ai repris possession de mon corps,

Je me suis mise à bouger, à sauter, à danser,

Devant le miroir, c'est une autre que je voyais,

 

Une fille aux yeux clairs qui ne rougit plus,

Qui marche tête haute, qui ose les bras nus,

Vais-je enfin devenir plus sereine,

A l'aube de ma quarantaine ?

 

11.2007

 

 

MAMAN

 

Je suis parfois un peu nerveuse,

ça ne te rend pas vraiment heureuse,

De me voir courir dans tous les sens,

Et souvent perdre patience,

 

Mais tu sais que je t'aime,

Que je ne veux pas te faire de la peine,

Parfois j'ai du mal à me contrôler,

Couper le son et me calmer,

 

C'est aussi ça qui fait que je suis,

Digne fille de ma mère et de mon père aussi,

Pardonne-moi d'avance mes emportements,

Et prends-moi dans tes bras oh Maman....

 

 

02.2007

L'ECOLE EST FINIE

L'année est finie,

Oubliés les soucis,

Bonjour l'innocence,

Des vacances !

 

Année riche en couleurs,

Parfois non sans douleurs,

Il a fallu en relire des leçons,

Voir et revoir les conjugaisons.

 

Les petits gars déchaînés,

Vont pouvoir se reposer,

Oubliés cahiers et stylos,

Et enfiler les maillots.

 

Les filles vont se retrouver,

Loin du chahut de la récré,

Et rêver de leurs amoureux,

Qu'elles ne quittent pas des yeux.

 

Que de fous rires joyeux,

Dans la classe de CE2,

Entre théâtre, vélo et poésie,

Ils ont tous un peu appris,

 

Qu'avec les copains, il faut être solidaire,

Ne pas se moquer, savoir se taire,

tendre la main à celui qui peine,

Se respecter, sans coups ni haine.

 

Au-revoir maîtres et maîtresses,

Un peu de repos, fini le stress,

L'année est finie, c'est la fête,

Deux mois de farniente, c'est chouette !

 

06.2009

 

LES ANNEES BTS

Se rattacher au passé, pour ne pas voir le temps qui passe,

Se souvenir, se marrer entre copines, rien ne nous lasse,

C'était notre jeunesse, presque 20 ans ont passé,

Quand on usait nos bottes sur les bancs du lycée.

 

On vous en a fait voir de toutes les couleurs,

Mais toujours dans le respect et la bonne humeur,

Nous étions un peu folles parfois,

Les cours avec vous, c'était souvent dans la joie !

 

On a toutes trouvé un travail,

Continuer notre chemin, vaille que vaille,

Merci pour vos conseils avisés,

On ne les a pas tous oublié !

 

A l'aube de notre quarantaine,

On regarde les jeunes qui ont de la haine,

Sans les comprendre vraiment, quelle est leur révolte ?

Savent-ils pourquoi ils en veulent aux autres ?

 

Nous, chers professeurs, ce que l'on veut vous dire,

C'est qu'on vous aime bien et qu'ensemble on peut rire,

De nos coups foireux qui firent notre jeunesse,

Durant les deux années de notre BTS !

 

A Michèle, Annick et Patrick

11.2006

FILS

Avec ton jean et ton blouson,

Tu as l'air d'un grand garçon,

tu fais des épaules, tu fais le grand,

Et tu n'as pas encore sept ans.

 

Je ne sais pas ce que l'avenir nous réservera,

Mais je prends chaque regard de toi,

Chaque je t'aime, chaque bisou,

Que tu déposes dans mon cou.

 

Garde longtemps tes rêves d'enfants,

La petite souris qui passe et prends ta dent,

Les monstres dans tes rêves sont toujours gentils,

Tu aimes te faire peur, oh toi mon tout petit.

 

Tu grandis pas à pas, continue ton chemin,

Quand tu as de la peine, viens me prendre la main,

Affirme toi, pas de n'importe quelle façon,

Sache que grandir, c'est aussi savoir dire non !

 

Ne sois pas le mouton qui suit le troupeau,

Mais le berger qui monte tout en haut,

contente toi de peu, va à l'essentiel,

Ce n'est pas dans l'excès que la vie est plus belle.

 

On en reparlera ensemble, si tu veux,

Quand nous deux tes parents, on s'ra devenus vieux,

On sera toujours là, pour parler et pour rire,

Notre plus beau cadeau : te voir sourire !

 

A Lilou - 04.2007