EN L'AN 2000

EN L'AN 2000

 

Dans les cantines, les plateaux repas sont aseptisés,

Aux récréations, on ne joue plus aux osselets,

On n'entend plus les rires des enfants,

Juste un bruit envahissant.

 

Le coup que tu portes à ton copain,

Ce n'est pas un geste anodin,

Demain si ça devait t'arriver,

Tu ne comprendrais pas pourquoi on te l'a fait.

 

Alors reste loin de ces bêtises,

Et même si les copains de la classe te disent,

Que ce n'est pas bien de rapporter,

Laisse les dire et va raconter,

 

A la maîtresse ou au Directeur,

Que tu as vu un garçon qui pleure,

L'amitié sait être solidaire,

Montre toi fort, et ne te laisse pas faire.

 

 

10.2007

 

 

LE CHEMIN DE L'ECOLE

SUR LE CHEMIN DE L'ECOLE

 

Quand je te croise tous les matins,

Avec ta clope, tes ongles peints,

tu sens la cendre et la fumée,

Et j'ai du mal à respirer.

 

Tu te crois déjà libre,

De prendre ou refuser,

La cigarette quand ça t'enivre,

Après tu ne peux plus t'en passer.

 

Du haut de tes 16,17 ans peut-être,

Déjà grande tu veux paraître,

Mais tu n'as pas l'odeur des filles,

Qui sentent bon la vanille.

 

ça me dérange cette cigarette,

Que tu fumes comme un vrai mec,

Regarde toi et réagis,

Car c'est ta vie que tu pourris.

 

Mon fils, ne prends jamais une première taffe,

Tu recevrais ta première baffe,

Tu peux grandir sans savoir fumer,

Oser dire non, c'est ça la liberté !

 

A mon fils - 03.2007

 

JUMELLES

 

En ce beau mardi, le 2 Juin,

Voilà qu'on m'annonce enfin,

Que tu viens de donner la vie,

A deux fillettes qui vous sourient,

 

Toi qui a compté les jours,

Teintés d'angoisse, d'espoir toujours,

Combien de fois tu t'es dit pourquoi,

Et pourtant tu avais la foi,

 

De croire que toi aussi,

Tu aurais le bonheur, comme tes amies,

De serrer dans tes bras un enfant,

ton voeu est exaucé : en voilà deux à présent !

 

A quelques jours de la fête des Mères,

Ce cadeau si précieux, Evelyne, Pierre,

Arrive pour votre plus grand bonheur je crois,

Alors, oubliez vos peines et criez votre joie !

 

A Maëlys et Chiara - 06.2009

 

LA VICTOIRE

 LA VICTOIRE

 

Toujours plus haut, toujours plus vite,

Cette passion qui vous habite,

Vous a réunie pour le meilleur,

Vous nous donnez que du bonheur !

 

Eric, Katia, un peu plus près des Etoiles,

Avec vous, à chaque fois on s'emballe,

On a envie de vous voir gagner,

On est parfois déçus, mais jamais déprimés,

 

Car on croit en vous,

On sait que vous allez finir à tous les coups,

Djou et Pascal prêts à bondir au moindre bruit suspect,

Loïc paufine les réglages au millimètre près.

 

Pini n'est jamais bien loin,

Il réfléchit déjà à ce qu'il peut mettre au point,

Pour que vous soyez toujours dans le trio de tête,

Et qu'on puisse encore faire la fête,

 

Ercole, Patrak et les enfants,

Vous supportent toujours au détour d'un tournant,

On déroule les banderoles, on crie, on s'agite,

Pourvu que la 306 aille un peu plus vite,

 

Alors pour 2008, tâchez de nous faire rêver,

Patricia à l'assistance de choc, a tout organisé,

On peut vous suivre à l'autre bout de la terre,

De tout coeur avec vous, vous devant, nous derrière !

 

 

A mon équipage de rallye préféré AUTIERO-AUTIERO

Inspiré du rallye de vence 3-4 nov. 2007 - 3è sur le podium

VOYAGE AU BOUT DE L'ENFANT

VOYAGE AU BOUT DE L'ENFANT

 

Tu ne veux pas trop y croire,

Tu fais tes bagages ce soir,

Et te voilà en route vers ta destinée,

Avec une question : cela va t'il marcher ?

 

Dis-toi que c'est ton destin,

Et que si tout marche bien,

Dans neuf mois vous serez parents,

Le bonheur d'un père, et toi maman.

 

Chasse tes peurs et tes doutes,

A deux, tu traces ta route,

tu es allée au bout de tes envies,

Ni regret, ni haine, c'est la vie !

 

Il ne tient qu'à un fil pour que la machine déraille,

tu crois que le sort s'acharne, tu défailles,

Mais tes amies sont là et te soutiennent,

Je n'aime pas quand tu as de la peine.

 

Continue à regarder devant,

Oublie les jaloux et ceux qui ont fait semblant,

Je ne suis pas loin, si tu as besoin de moi,

Maintenant silence !... croisons les doigts.

 

A Evelyne J. - 04.2008

 

L'ORIENTALE

L'ORIENTALE

 

Histoire de coeur,

Sans corps à corps,

Petits bonheurs,

Sans faire d'efforts,

 

Tu prépares le thé à la menthe,

Tu sors les makrouds maison,

Rien qu'à les voir, ça me tente,

Oublié régime, dieu que c'est bon !

 

Dans mon jardin secret,

tu as ta place,

Histoire d'amitié,

Que rien ne lasse,

 

Les jaloux, les faux-culs,

On les ignore, c'est mieux ainsi,

Il faut rester au-dessus,

Et plus belle sera la vie !

 

A Nej - 02.2008

 

ETRE MERE

Quarante,

ça te tente,

De penser un peu plus à toi,

Du passé, libères toi,

 

Tu le regardes grandir,

Et puis un soir sortir,

Le coeur serré tu dis au-revoir,

Tu te sens proche du désespoir,

 

Mais pense à celle qui va naître,

Qui n'a besoin que de bien-être,

Tu n'auras plus le temps de pleurer,

Et te sentir délaissée,

 

La roue tourne, c'est la vie,

On voit grandir ses petits,

Et on se dit que le temps passe,

On compte les ans, on se sent lasse,

 

Mais tu dois rebondir,

Plus de stress, ni de soupirs,

C'est à toi qu'il faut que tu penses,

A nouveau entrer dans la danse,

 

Oui tu as droit au bonheur,

Oh mon amie au grand coeur,

Dis toi qu'il est tout prêt de toi,

Sauf que parfois, tu n'le vois pas,

 

Alors fais-moi la promesse,

Que ton chagrin cesse,

Car tu es riche de tant d'amour,

Demain sera un nouveau jour !

 

 

03.20007 - A ma "50"

 

LA BULLE

 

Tu passes et tu disparais,

Dans ta tour vitrée,

Puis le silence autour de toi,

Tel un chat qui se cache dans les bois,

 

Tes silences en disent long,

Tu ne chantes pas de chansons,

Tu saisis, tu griffonnes, tu enregistres,

Pourquoi parfois sembles-tu si triste ?

 

Tu n'es pas seule mais tu restes dans ta bulle,

Ne dis pas tout le temps que tu es nulle,

Relève la tête car tu es forte,

Et que la joie de vivre l'emporte !

 

Tu mènes ton combat, tout à ton honneur,

Mais ne refuse pas la main qui vient du coeur,

Oublie les grincheux et les discours rapportés,

Cherche à connaître la vérité.

 

Petite Chupa au coeur si tendre,

Ton âme d'enfant n'est plus à prendre,

Mais c'est ton bien le plus précieux,

Rêver est ce qu'il y a de mieux.

 

 

A Chupa (C.R) - 09.2006

 

 

LA MOME PINCEAUX

Elle était là devant l'entrée,

Un beau sourire, elle m’a donné,

Entre donc, me dit-elle,

Comme une fée avec des ailes,

 

Jolie brune aux yeux rieurs,

Qui peint des visages venus d’ailleurs,

Avec ses peintures et ses pinceaux,

Elle donne vie à ses tableaux,

 

Si vous passez dans ce village,

Allez donc voir tous ces visages,

Qui illuminent chaque coin de mur,

« La môme pinceaux » joue d’la peinture.

 

 

Juillet 2011 - A Marilyn J. Peintre portraitiste à Carros