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LES POEMES D'OLIVIA

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    MIMI

    Elle a une belle énergie,

    Mimi,

    Et une volonté de fer,

    Qui parfois me sidère,

     

    Elle est toujours bien mise,

    Ne tâche pas ses chemises,

    Elle aime le bleu,

    Couleur de ses yeux,

     

    Elle prie souvent,

    Pour les petits et les grands,

    Elle est parfois inquiète,

    Quand j'arrive, elle me guette,

     

    On se connaît bien,

    Je lui tends ma main,

    Elle partage ses secrets,

    Au goûter, elle boit du thé.

     

    Elle est loin de son mari,

    Mais ses pensées vont vers lui,

    Elle repense souvent,

    A ses soirées d'antan,

     

    Ses amies ont vieilli,

    ça lui fait du souci,

    Ses douleurs lui rappellent,

    Que jeunesse n'est pas éternelle,

     

    Elle a encore de l'énergie,

    Mimi,

    Et aussi des courbatures,

    Qui lui mènent la vie dure !

     

    A Mimi M. 98 ans - Avril 2018

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    LE GAMIN

    J'ai tendu la main,

    A un grand gamin,

    Il était dans la rue,

    A moitié nu.

     

    Il n'avait plus de toit,

    Et plus guère la foi,

    Il traînait la journée,

    Et arrosait ses soirées.

     

    Il en a connu des galères,

    Moi je n'ai pas su me taire,

    Je lui ai trouvé un foyer,

    Un bon lit et un oreiller,

     

    Deux âmes charitables,

    Bienveillantes et plus qu'aimables,

    Qui lui ont ouvert leurs coeurs,

    Et donner un peu de bonheur.

     

    J'ai tendu la main,

    A un grand gamin,

    Un soir il a disparu,

    Je l'ai cherché dans les rues,

     

    Depuis j'attends son retour,

    Tous les jours.

     

    A Marc R. - nouvelle vie - 2/04/18

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    NICE et LES ANGES

    La mer était si bleue,

    Et le trottoir devint si rouge,

    Un soir, après le feu,

    Ce fut des cris, des corps qui bougent,

     

    Une tuerie à ciel ouvert,

    Des tas de corps, partout parterre,

    Des appels au secours,

    Des pleurs, des gestes d'amour,

     

    Ils ne savaient pas ce qu'il se passait,

    Ils ont couru, pleuré, crié,

    La mort rodait sur les trottoirs,

    Et puis soudain, le désespoir,

     

    Ils ont compris ce qu'il avait fait,

    Lui l'inconnu, le meurtrier,

    Qui au nom de quoi, de qui,

    Avait brisé des centaines de vies.

     

    Au 14 Juillet 2016 - Nice la Prom : 86 morts après le feu d'artifice

     

     

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    LE CHENE VERT

    Il était grand et fier,

    C'était un beau chêne vert,

    Un après-midi d'été,

    Il faisait chaud, il a brûlé,

     

    Des camions, des cris, de l'eau,

    La colline rougie avait le feu dans l'dos,

    Ils ont lutté contre les flammes,

    Pour éviter des drames,

     

    Les hommes en rouge étaient là,

    Camions et jeep, beaucoup de bras,

    Ils ont bravé la chaleur et le vent,

    Sans compter leur temps,

     

    A coup de lances, de jets d'eau,

    Ils ont vaincu le fléau,

    Les maudites flammes se sont tues,

    Et l'arbre de noir s'est vêtu.

     

    Plus un bruit, plus un oiseau,

    La vie partie, dans un tombeau,

    A ciel ouvert, des troncs noircis,

    Dame Nature a perdu la Vie !

     

    09/2017 - Après le feu de Plan de Carros

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    ALDO

    Aldo

    9 point 0

    Quatre-vingt dix ans,

    Et toutes ses fausses dents !

     

    Mon beau-papa,

    Pas chocolat,

    Mais orange amère,

    Comme son caractère.

     

    Dix ans de solitude,

    ça lui pèse, c'est rude,

    Il n'a pas oublié,

    Jeanine, sa bien-aimée.

     

    Je ne lui lirai pas mon poème,

    Je ne lui dirai pas que je l'aime,

    Trop de pudeur,

    Il est dans mon coeur.

     

    Aldo le taquin,

    Encore très malin,

    Il n'entend plus mais voit tout,

    Quand je m'énerve, il jubile comme un fou !

     

    Il a eu une vie bien remplie,

    Elle est loin son Italie,

    Il aime les pâtes, fait le pistou,

    Mais les fruits rouges, pas du tout.

     

    90 ans, quel bel âge,

    Il a un peu oublié d'être sage,

    Mais je ne lui en veux pas,

    Je l'aime quand même, mon beau-papa.

     

    12/08/2016

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    BEAUX SOURIRES

    Nous sommes arrivés,

    Sur la pointe des pieds,

    Dans ce cabinet haut en couleurs,

    Où les enfants n'avaient pas peur.

     

    Point de cris, ni de sang,

    Oubliées les blouses en blanc,

    Du vert, du mauve, du bleu,

    Pour rendre les gens heureux.

     

    Que d'attentions, de soins apportés,

    Pour redonner un sourire parfait,

    A ces bouches juvéniles,

    Qui ont su rester dociles.

     

    Pour Lilian, la tâche fut corsée,

    Les quenottes rebelles, plus une cachée,

    Mais quel beau résultat,

    Sous la houlette de Madame Zana !

     

    Et il ne faut pas oublier,

    Ses assistantes "pro" et concentrées,

    Qui arrivent, au détour d'un sourire,

    A vous faire oublier le pire.

     

    Et quand arrive la fin,

    On se quitte un peu chagrin,

    Mais heureux d'un devoir accompli,

    Alors, nous vous disons : MERCI !

     

    02/2016

    A toute la fabuleuse équipe du Cabinet d'orthodontie ZANA de Nice

    Madame et Monsieur Zana, Anne-Sophie, Séverine et Anna qui ont rendu à mon fils le plus beau des sourires.

     

     

     

     

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    AU-REVOIR

    Il est sorti de ma vie,

    Avec ses pulls et ses ch'veux gris,

    Même pas su me dire au-revoir,

    Triste fin d'une longue histoire.

     

    Je partais vers l'inconnu,

    Quelques-uns m'ont soutenus,

    Je me suis dit qu'il était temps,

    Franchir le pas, pas évident.

     

    J'ai embrassé mes copines,

    Sur le pas de la cuisine,

    J'ai emporté de jolis mots,

    Et tout un tas de photos.

     

    De joyeux souvenirs,

    Qui me font encore sourire,

    Vingt années de partage,

    J'en ai vu des visages !

     

    Me voilà seule à bord,

    Libre dans mon corps,

    La tête au repos,

    Je repars à zéro.

     

    J'ai fermé mon livre,

    Je me sens presque ivre,

    Je prends un nouveau chemin,

    Qui me mène à demain.

     

    Je trace ma route,

    Pour chasser mes doutes,

    Et vais ouvrir mon coeur,

    Pour ne plus avoir peur.

     

     

    9.10.2015

     

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    L'AMI

    C'était notre ami,

    Avec un grand coeur,

    Près de lui on a rit,

    Et goûté au bonheur,

     

    D'être ensemble le temps d'un été,

    Près des massifs jurassiens,

    On arrivait, les vacanciers,

    Il faisait doux, on était bien !

     

    Dans la maison, je l'entendais,

    Parfois jouer quelques notes,

    Il venait boire le café,

    A toute heure, c'était notre hôte.

     

    Amateur de poésie,

    Et malicieux dans l'âme,

    C'est dans le Doubs qu'il a grandit,

    Et qu'il rencontra une femme,

     

    Qui devint sa douce, sa mie,

    Elle lui donna de beaux garçons,

    Et la famille s'agrandit,

    Au fil du temps et des moissons.

     

    Je pense à lui aujourd'hui,

    L'automne est là, il fait plus frais,

    Restent les photos de notre ami,

    Dans notre coeur, on l'a gardé.

     

     

    1.10.2015

    A Monique, pour l'anniversaire de Jean-marie

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    COUVRE-CHEF

    Il protège et rassure

    Quand le soleil cogne dur,

     

    Il peut être de travers,

    Quand je suis en colère,

     

    Il rend les gens plus beaux,

    Avec des plumes d'oiseaux,

     

    Et je deviens sage,

    Quand il couvre mon visage.

     

    En paille tressée,

    Quand je ne suis pas pressée,

     

    Il se met en noir,

    Quand je sors le soir,

     

    Et revient tout blanc,

    Au retour du printemps.

     

    C'est mon chapeau,

    Ma touche perso,

     

    Je lui suis fidèle,

    Il me rend si belle.

     

     

    09/2015

    Pour l'expo de la Môme Pinceaux, thème "Chapeaux"

     

     

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    CHAPEAU !

    Il met son chapeau,

    Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau,

    De paille ou de tissu,

    Chapeau mou, chapeau pointu.

     

    ça lui donne un air distingué,

    Un air de dimanche ensoleillé,

    Dans les rues de son village,

    Il connaît tous les visages.

     

    Jamais avare de bons conseils,

    A l'apéro, sous le soleil,

    Il tient la pige à ses potes,

    Et reste droit dans ses bottes.

     

    Sous son chapeau j'ai découvert,

    Un coeur sensible, un peu amer,

    Chargé d'histoires pas toujours gaies,

    Qui ont marquées ses jeunes années.

     

    Fidèle avec ses amis,

    Philosophe dans les aléas de la vie,

    Il peut surprendre à tout moment,

    Avec son âme de grand enfant.

     

    Monsieur David, je te dis Tu,

    Chez nous, tu es le bienvenu,

    Avec ou sans chapeau,

    C'est toi le roi du sombrero !

     

    5.08.2014 - A David les bons tuyaux