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LES POEMES D'OLIVIA - Page 4

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    L'EPICIER

    Un midi je suis entrée,

    Chez un vieil épicier,

    ça sentait la pissaladière,

    Le saucisson sec et la bière.


    Il y avait des bocaux,

    Des bouteilles, des cageots,

    Empilés dans la vitrine,

    Du fromage frais, de la margarine.


    C'est l'épicier du coin,

    Les gens viennent de loin,

    Chercher son pain, son jambon-beurre,

    Ici, tu ne regardes pas l'heure,


    Car personne ne se bouscule,

    Le temps a figé la pendule,

    Les bonnes choses ont du goût,

    Il faut patienter debout.


    Un midi je suis entrée,

    Chez ce vieil épicier,

    Le temps s'est arrêté...

    Je n'étais plus pressée !



    Février 2012

    Inspiré de l'épicerie de Saint Isidore - 06






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    SILENCE

    Un matin de grand froid,

    Est partie ma petite voix,

    Elle m'a quittée sans prévenir,

    Je ne pouvais plus rien dire.


    Je me suis sentie abandonnée,

    Muette moi, quelle idée !

    Encore heureux, j'avais mes mains,

    Que j'agitais dans tous les coins.


    Oublié le téléphone,

    Je suis restée aphone,

    Pendant trois jours, sans m'exprimer,

    Belle punition non méritée !


    Il fallait donc faire silence,

    Telle était ma pénitence,

    Fallait-il que je me taise,

    Pour tous ces maux qui me pèsent ?


    j'ai donc pris mon col roulé,

    D'huile essentielle me suis parfumée,

    Et couverte jusqu'au cou,

    J'ai attendu le redoux.



    Février 2012

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    LE TEMPS QUI PASSE

    Elle arrive doucement,

    Elle laisse passer les ans,

    Elle fait des tâches, des plis,

    Comme sur les photos jaunies,

     

    Elle donne des maux,

    Elle ne rend pas vraiment beau,

    Elle te prend ta vitalité,

    Tu n'es plus en liberté,

     

    Tu deviens dépendant,

    On te lave comme un enfant,

    Peu à peu, tu restes assis,

    En attendant d'aller au lit.

     

    Je n'aime pas la vieillesse,

    Qui écrase la jeunesse,

    Qui fait compter les jours,

    Comme un compte à rebours.

     

    Tristesse d'un départ,

    Après plus rien, le noir,

    Resteront les souvenirs,

    Qui ne me feront plus rire.

     

    Janvier 2012

     

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    MES RACINES

    Je ne vois pas passer les ans,

    Je vous voudrais éternels, tout-puissants,

    Vous êtes toujours ma référence,

    Le rempart à mes souffrances,

     

    Mais aussi les copains de l'amitié,

    De la bonne humeur et de la solidarité,

    Tant de belles choses nous partageons,

    Tant de bonnes choses nous savourons.

     

    Mes parents, mes racines,

    Mon histoire, ma vitamine,

    Le phare qui m'a guidé,

    Dans les tempêtes, j'ai résisté,


    Grâce à votre amour si fort,

    J'ai vaincu le sort,

    Plus forte je me suis relevée,

    Des épreuves traversées.


    Gloire à vous, Irène et Zé,

    Non, vous n'avez pas été parfaits,

    Mais c'est grâce à votre histoire,

    Que lorsque je regarde mon miroir,


    La femme que je suis devenue,

    Est fière du chemin parcouru,

    Sous l'héritage de la fantaisie,

    Je croque chaque instant de la vie !



    12.2011 - A Mouglide et Pouglide



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    LE PETIT HOMME

    Tu aimes les livres et la musique,

    Tu ne coiffes jamais tes pics,

    tu as tout le temps chaud,

    Tu n'aimes pas les abricots.


    Tu aimes le chant et la danse,

    Après le sport, tu es en transe,

    Tu pointes ton nez dans la cuisine,

    Quand ton ventre crie famine.


    Tu es encore mon tout petit,

    Quand tu es calé dans ton lit,

    Tu réclames mes bisous,

    Et tu te pends à mon cou.


    Toi mon fils qui me sourit,

    Tu es le souffle de ma vie,

    Mon garçon au grand coeur,

    Je voudrais figer les heures,


    Retenir les doux instants,

    Oublier les mauvais moments,

    Tu es ma plus belle réussite,

    Dis... ne grandis pas trop vite !



    12.2011


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    L'AUTOMNE INDIEN

    Automne ensoleillé,

    Douceur prolongé,

    Sur ma terrasse,

    je me prélasse.


    Dire que dans un mois,

    Il devrait faire froid,

    Et que mon beau sapin,

    Scintillera au loin.


    Dame Nature ne tourne plus rond,

    Elle n'a plus quatre saisons,

    Y'a quelque chose qui cloche,

    Tout le monde s'en fout, c'est moche !


    Automne ensoleillé,

    Mon beau manteau est rangé,

    Les montagnes n'ont pas blanchies,

    Les skieurs restent au lit.


    Mais bientôt viendra le froid,

    Les flocons et le verglas,

    Auprès de la cheminée,

    Mes chaussons seront déposés.



    11.2011


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    BONHEUR EN TERRE INCONNUE

    Tu possèdes tout,

    Je n'ai presque rien,

    Tu as des sous,

    Et quelques biens,


    Pourtant tu ne souris pas,

    Tu négliges ta famille,

    Tu es souvent las,

    Dans tes yeux, rien ne brille.


    Je suis libre comme l'air,

    Maître de mon destin,

    De mes racines, je suis fier,

    Ma terre nourrit les miens.


    Nul n'est étranger chez moi,

    Celui qui passe entre me voir,

    On mange, on rit, on boit,

    Et c'est comme ça, chaque soir.


    Toi, l'étranger du bout de la terre,

    Tu es venu dans mon pays,

    Découvrir mes rêves et mes prières,

    Et tu te sens si petit.


    On se comprend à demi-mot,

    Un geste de la main suffit,

    En partageant notre fardeau,

    Nous sommes presque des amis.


    Tu as la lumière, j'ai la bougie,

    Tu as la voiture, je fais des pas,

    Mon coeur et mes yeux sourient,

    Tu fais la moue sans savoir pourquoi.


    Est-on heureux de posséder,

    Toujours plus, toujours mieux ?

    Ou bien esclave de la modernité,

    Qui n'engendre que des envieux.


    11.2011 - Réflexion après emission "voyage en terre inconnue"

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    LE COLLEGIEN

    Un bon de géant,

    Dans la cour des grands,

    La tête remplie,

    Un peu en souci,


    De ne rien oublier,

    Livres et cahiers,

    Ton cartable au dos,

    Pèse des kilos.


    Bien organisé,

    Tu as la volonté,

    De toujours bien faire,

    Tu sais mieux te taire.


    Va de l'avant,

    Le nez au vent,

    Sois fier de toi,

    Garde la foi.


    Mon grand garçon,

    Fais attention,

    A bien suivre ta route,

    Et si tu as des doutes,


    Tu peux te confier,

    Me dire des secrets,

    Et dans ton sommeil,

    La nuit te portera conseil.



    A mon fils - 10.2011

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    PLUIE D'AUTOMNE

    La pluie tombe enfin,

    Sur les jardins,

    La terre se nourrit,

    De cette eau bénie.


    L'été prend fin,

    Oubliés maillots de bain,

    Tongs et sandales,

    Peuvent se faire la malle.


    Demain mon pull noir,

    Sortira de l'armoire,

    Et mes bottes cirées,

    Sur mes deux pieds chaussés.


    C'est l'automne, il tonne,

    Les nuages chantonnent,

    Ce soir, devant la cheminée,

    Ensemble, on va se réchauffer.



    19.10.2011

     

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    DIX HUIT ANS

    A dix-huit ans,

    La vie est belle,

    tu regardes pousser tes ailes,

    Avec tes yeux d'enfant.


    Profite de tes jeunes années,

    C'est l'insouciance, la gaieté,

    Premiers émois, premiers baisers,

    Le temps aussi de l'amitié.


    Tu as trouvé ta voie,

    tu apprends un métier,

    Crois en une chose : en toi,

    Le monde adulte est sans pitié.


    Puisses-tu garder ton sourire,

    Même dans la peine, regarde l'avenir,

    Ouvre ton coeur, point de soupir,

    Toi aussi tu peux réussir.



    A Delphine M. - 11.2001