PETITS BISCUITS

Une page se tourne, ainsi va la vie,

Plus que des voisins, vous êtes nos amis,

Vous avez toujours pensé à nous Colette, dans votre cuisine,

On a savouré vos biscuits, à s'en lécher les babines.

 

Dans la résidence, vous avez beaucoup fait,

De l'eau pour le gazon, Gilou s'y collait,

Une bise en partant le matin en vitesse,

J'ai le temps, disait-il, le sourire sans le stress.

 

Bien sûr qu'on se retrouvera mais moins souvent,

Finies assiettes garnies pour petits et grands,

La nouvelle propriétaire va devoir prendre les recettes,

Car sans vins blancs et roulés, ce n'est pas la fête.

 

Merci à tous les deux de votre gentillesse,

Nous vous regardons partir non sans tristesse,

Ce n'est qu'un au-revoir, on vous dit à bientôt,

Installez vous bien, on viendra pour l'apéro !

 

04.2008 - A Colette et Gilou pour le départ de notre résidence

 

 

 

SALUT MARIE

Une page se tourne, le passé est passé,

Oublie les grincheux, garde un peu notre amitié,

tu vas changer de rythme, vivre des jours heureux,

Ta santé est ton bien le plus précieux.

 

On a pensé à toi, même avec la distance,

On ne pouvait pas te laisser partir en vacances,

Sans que tu ne nous portes dans tes bagages,

Vers de lointains paysages.

 

On te salue Marie, pleine de grâce,

Et même si tu ne te sentais plus à ta place,

On gardera la tienne dans nos coeurs,

On ne te souhaite que du bonheur !

 

01.2007 - A Anne-Marie L. pour son départ

 

PATOUNE

Entre sourire et larme,

Ne dépose pas les armes,

Tel était ton destin,

Poursuis ton chemin.

 

tu es restée fidèle à toi-même,

C'est pour cela que je t'aime,

Ne change rien, ne pleure pas,

Ce n'est qu'un au-revoir, on se reverra.

 

Tu sais que tu seras toujours dans mon coeur,

J'espère que le tien connaîtra le bonheur,

Puisses-tu rebondir haut et loin,

Sans serrer trop les dents, ni les poings.

 

Non tu n'es pas seule,

Je te tendrai la main si tu te casses la gueule,

Positive, va de l'avant,

Tu voulais l'aventure... alors, c'est maintenant !

 

Fonce, vas-y, montre leur que tu es forte,

Quelques larmes tu peux lâcher mais une fois passée la porte,

Dis-toi que c'est un nouveau départ,

Que les bonnes choses n'arrivent pas par hasard.

 

Ta santé est précieuse, ménage toi un peu,

Fais des pauses, seule et à deux,

C'est ta vie, n'en déplaise aux autres,

Buvons à l'amitié, à la nôtre !

 

Non, je n'oublierai pas tes conseils,

J'essaierai de laisser ma sensibilité en veille,

Contrôler mieux mes émotions, j'ai du boulot,

Il ne m'auront pas ces machos !

 

Merci pour ce que tu m'as apporté sur le plan professionnel,

Tu m'as fait grandir, il m'a poussé des ailes,

Je reste néanmoins toujours un peu poète,

Les larmes au bord des yeux, des rêves pleins la tête.

 

Au revoir mon amie, celle des jours maussades,

Et des jours heureux, partageant notre salade,

Va, cours, vole le coeur léger,

Puisse ton amoureux longtemps te protéger.

 

09.2006 - A Patricia E. pour son départ

 

 

JARDIN DU SOUVENIR

Je n'aime pas les cimetières,

Ces petits bouts de terre,

Laissés parfois à l'abandon,

ça me fout le bourdon,

 

Alors tu ne m'en voudras pas trop,

Si je ne fleuris pas ta tombe comme il faut,

Sache que tu es dans mes pensées,

Que je n'oublie pas tout ce que tu as fait,

 

Tous ces mots gentils que tu as pu me dire,

Même parfois sans les mots, il y avait ton sourire,

Tous ces cadeaux que tu faisais pour chacun d'entre nous,

Petits gestes d'amour qui faisaient un bien fou.

 

Il pleut sur mon âme et sur mes yeux,

Dis, toi qui est là-haut dans les cieux,

As-tu enfin trouvé la paix sans les douleurs,

Sache que tu seras toujours dans mon coeur.

 

A Jeanine - 10.2007

 

LE JURA

Nous reviendrons à Montgefond,

L'air y est bon,

Pas de stress, ni de strass,

Parfois au loin, une buse passe.

 

Dame nature est généreuse,

Tous les jours, elle fait des heureuses,

Qui ruminent à pleines dents,

La bonne herbe fraîche des champs.

 

Qu'elles sont vertes vos collines,

L'air frais donne bonne mine,

On partage un bout de comté,

Un verre de vin jaune, avec le voisin d'à côté.

 

La ferme aux mares, on y reviendra,

15 jours de repos, coupé du brouhaha,

Que de richesses dans vos coeurs,

Nous avons goûté au bonheur,

 

De voir un veau tout juste naît,

De sentir la rosée sous nos pieds,

De parler et rire ensemble, c'était bien,

Partager un peu votre quotidien.

 

Monique, Jean-Marie, vous les gens du Jura,

Je garderai en mémoire au fond de moi,

Le souvenir d'un été ensoleillé,

Car dans mon coeur, vous êtes entrés.

 

A Monique et J.Marie V. - 08.2007

L'ARTISTE

Tu es longtemps resté discret,

Sans dire vraiment ce que tu faisais,

Tu as suivi ton chemin,

La musique était ton quotidien,

 

Et te voilà à la maturité,

La voix claire et posée,

Ta guitare à la main nous entraîne,

Dans des mélodies lointaines,

 

Petites tranches de vie,

Nous voilà réunis,

La famille t'écoute,

Et s'envolent tes doutes,

 

"Angèle et Bernardin" nous rappelle des souvenirs,

Nos jeunes années où l'on pensait qu'à rire,

Seuls "les sillons du temps",

Nous lient à travers les ans.

 

Ton coeur bohème,

Est resté le même,

Si tu prends du bonheur,

Laissons passer les heures,

 

Et le temps de quelques chansons,

Sur tes accords, nous fredonnons,

Mon coeur léger palpite,

Salut l'artiste, reviens nous vite !

 

A Tym - 02.2009

 

 

JE T'AIME

Il est parfois difficile d'écrire des mots doux,

Que j'aime chuchoter dans le cou,

De celui qui partage mon quotidien,

Et qui me fait tant de bien.

 

A celui qui sait me faire rire,

Celui qui me soutient, surtout dans le pire,

Je voudrais dire,

 

Combien tu comptes pour moi,

Combien j'ai de la peine quand tu es loin de moi,

Combien je savoure ces instants délicieux,

Chaque jour avec toi est un moment précieux.

 

Que nos projets nous portent aussi loin que possible,

Que malgré les tempêtes, on reste invincibles,

tous les deux, toujours, on se soutiendra,

Côte à côte ensemble, on avance pas à pas.

 

C'est pour cela qu'il faut se battre, toujours se relever,

Ne pas perdre de vue qu'aimer c'est partager,

C'est pour tout cela que tu es mon mari,

L'ami confident quand mon coeur est meurtri,

 

Et que je t'ai confié le soin de me donner,

Dans quelques mois bientôt un petit bébé,

Issu de notre amour, ne l'oublions pas,

Je pense que tu seras un excellent papa !

 

02.2000 - Pour la Saint Valentin

 

 

 

 

LA 107

Avec ma 107,

Je me l'a pète,

Mieux qu'une mobylette,

Elle en jette.

 

Au volant de ma 107,

J'assure comme une bête,

Je la trouve chouette,

Et roule Pépette !

 

Pour moi c'est la fête,

Elle est neuve, ma 107,

J'vais la garder à perpette,

Car je l'aime ma 107 !

 

 

11.2006 - A mon criket

L'AMOUR D'UNE MERE

Je crois que si je te demandais

D'aller me décrocher la lune un jour,

Sans hésiter tu le ferais,

Rien que par la force de ton amour,

 

Celui que tu portes à ceux qui te sont chers,

Celui que tu donnes à la terre entière,

Celui dont tu as besoin au quotidien,

Qui nourrit ton âme et apaise tes chagrins.

 

Oh ma mère, si douce quand je suis fatiguée,

C'est auprès de toi que je peux me ressourcer,

quand je vais mal, quand j'ai de la peine,

Laisse moi te dire encore, je t'Aime !

 

01.2008

 

 

LA DEPRIME

Y'a des jours où je déprime,

Quand ma chemise me boudine,

Je me sens toute gonflée,

Le bouton prêt à lâcher,

 

Allo Docteur, que dois-je faire,

Je vois grossir mon derrière,

Faut-il vraiment faire ceinture ?

Mais y'a des fois où c'est trop dur,

 

Où j'ai envie d'laisser aller,

De manger sans calculer,

De lâcher prise sur la balance,

Ne pas dire non à l'avance,

 

Voilà que je doute de moi,

je perds confiance, j'nai plus la foi,

Mais je regarde mon pantalon,

Je ne le laisserai pas à l'abandon,

 

Juste une baisse de moral,

Faut que je tienne, je n'ai pas mal,

Dans la glace, je me regarde,

allez me dis-je, baisse pas ta garde !

 

Demain promis, c'est oublié,

Je vais alors me recentrer,

Mon atout, bien me connaître,

Mon objectif, c'est mon bien-être.

 

03.2008