Un matin de grand froid,
Est partie ma petite voix,
Elle m'a quittée sans prévenir,
Je ne pouvais plus rien dire.
Je me suis sentie abandonnée,
Muette moi, quelle idée !
Encore heureux, j'avais mes mains,
Que j'agitais dans tous les coins.
Oublié le téléphone,
Je suis restée aphone,
Pendant trois jours, sans m'exprimer,
Belle punition non méritée !
Il fallait donc faire silence,
Telle était ma pénitence,
Fallait-il que je me taise,
Pour tous ces maux qui me pèsent ?
j'ai donc pris mon col roulé,
D'huile essentielle me suis parfumée,
Et couverte jusqu'au cou,
J'ai attendu le redoux.
Février 2012