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REVERIES - REFLEXIONS - Page 2

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    EAU, LA VIE !

    Eau, source de vie,

    Eau, douce de pluie,

    Eau qui jaillit,

    Puis se tarie,

     

    Quand elle n'est plus sereine,

    Elle gronde, se déchaîne,

    Elle claque, roule, ravage,

    Tout sur son passage,

     

    Elle inonde les plaines,

    Et emporte nos peines,

    En laissant derrière,

    Comme un goût amer,

     

    Soudain un grand vide,

    Un décor morbide,

    Tout est dévasté,

    A moitié enterré,

     

    L'eau tranquille a grondé,

    Elle s'est rebellée,

    Pour reprendre ses droits,

    Aux hommes qui font n'importe quoi.

     

    Janvier 2013

     

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    25 DECEMBRE

    C'est l'esprit de Noël,

    Le temps du partage,

    Les cadeaux à la pelle,

    Pour les enfants sages,

     

    Le feu dans la cheminée,

    Souvenirs d'enfance,

    Le sapin est décoré,

    Dehors les flocons dansent.

     

    Noël dans le froid aussi,

    Pour tant de personnes,

    Pour tous ces sans-abris,

    Dont le coeur résonne,

     

    Dans la nuit glacée,

    Sous un carton de fortune,

    Contre le froid elles vont lutter,

    Sous le clair de lune,

     

    Toi qui suis ton chemin,

    Cette nuit de Décembre,

    Tu peux tendre la main,

    Sans rien attendre,

     

    Donner un peu de chaleur,

    Un brin de réconfort,

    Savoir ouvrir son coeur,

    C'est partager un trésor.

     

    12.12.12

     

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    L'ACCIDENT

    Cassée la vie, cassés les coeurs,

    Tous ceux qui t'aiment ont eu si peur,

    Tu t'es perdu au détour d'un tournant,

    Tu n'avais pas encore seize ans.


    Et je te vois au loin,

    Trainer des pieds, les poings

    serrés fort contre ton coeur,

    Tu n'as plus le droit au bonheur,


    De courir plus vite que le vent,

    De nager, de sauter comme avant,

    Avant ce dérapage non contrôlé,

    Qui a brisé ta vie et tes jeunes années.


    Tu ne savais pas que tu pouvais mourir,

    Que ta famille n'allait pas en rire,

    Que tes copains s'en iraient peu à peu,

    Dans un fauteuil, pas de place pour deux.


    Je te regarde avec les yeux d'une mère,

    Est-il possible de vivre sans être amer,

    En regardant son enfant boiter lentement,

    Le sourire effacé et le regard absent.



    10.07.12

     

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    DOUCE NUIT

    Douce chaleur,

    Près de ton coeur,

    Ton corps tout chaud,

    Chauffe ma peau.

     

    Ton parfum boisé,

    Chatouille mon nez,

    Blottie contre ton bras,

    Je m'endors tout bas.

     

    Près de mon amour,

    Je savoure les jours,

    Et les nuits aussi,

    Dans notre grand lit.

     

    Nos bras s'enlacent,

    Nos bouches s'embrassent,

    Coeurs à l'unisson,

    Corps à l'abandon.

     

    Douce chaleur,

    De nos deux coeurs,

    Unis d'amour,

    Qui dure toujours.

     

     

    Février 2012

    A l'homme de ma vie, qui partage mon quotidien depuis presque 17 ans

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    LA GOUTTE D'EAU

    Une goutte d'eau,

    Pleure sur mon carreau,

    Dehors, le vent se déchaîne,

    Et souffle une rengaine.


    Une goutte d'eau,

    S'éclate sur mon carreau,

    Glisse sur ma fenêtre,

    Une trace vient de naître.


    Une goutte d'eau,

    Embrasse mon carreau,

    Elle fait une auréole,

    ça me rend folle !


    La goutte d'eau n'est plus,

    Le vent s'est tu,

    Le soleil apparaît,

    Tout va bientôt sécher.


    Petite goutte d'eau,

    Partie incognito,

    A sali tous mes carreaux...

    J'vais avoir du boulot !



    Février 2012

    Pour l'exposition sur l'eau de M. Jardin

     

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    L'EPICIER

    Un midi je suis entrée,

    Chez un vieil épicier,

    ça sentait la pissaladière,

    Le saucisson sec et la bière.


    Il y avait des bocaux,

    Des bouteilles, des cageots,

    Empilés dans la vitrine,

    Du fromage frais, de la margarine.


    C'est l'épicier du coin,

    Les gens viennent de loin,

    Chercher son pain, son jambon-beurre,

    Ici, tu ne regardes pas l'heure,


    Car personne ne se bouscule,

    Le temps a figé la pendule,

    Les bonnes choses ont du goût,

    Il faut patienter debout.


    Un midi je suis entrée,

    Chez ce vieil épicier,

    Le temps s'est arrêté...

    Je n'étais plus pressée !



    Février 2012

    Inspiré de l'épicerie de Saint Isidore - 06






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    SILENCE

    Un matin de grand froid,

    Est partie ma petite voix,

    Elle m'a quittée sans prévenir,

    Je ne pouvais plus rien dire.


    Je me suis sentie abandonnée,

    Muette moi, quelle idée !

    Encore heureux, j'avais mes mains,

    Que j'agitais dans tous les coins.


    Oublié le téléphone,

    Je suis restée aphone,

    Pendant trois jours, sans m'exprimer,

    Belle punition non méritée !


    Il fallait donc faire silence,

    Telle était ma pénitence,

    Fallait-il que je me taise,

    Pour tous ces maux qui me pèsent ?


    j'ai donc pris mon col roulé,

    D'huile essentielle me suis parfumée,

    Et couverte jusqu'au cou,

    J'ai attendu le redoux.



    Février 2012

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    LE TEMPS QUI PASSE

    Elle arrive doucement,

    Elle laisse passer les ans,

    Elle fait des tâches, des plis,

    Comme sur les photos jaunies,

     

    Elle donne des maux,

    Elle ne rend pas vraiment beau,

    Elle te prend ta vitalité,

    Tu n'es plus en liberté,

     

    Tu deviens dépendant,

    On te lave comme un enfant,

    Peu à peu, tu restes assis,

    En attendant d'aller au lit.

     

    Je n'aime pas la vieillesse,

    Qui écrase la jeunesse,

    Qui fait compter les jours,

    Comme un compte à rebours.

     

    Tristesse d'un départ,

    Après plus rien, le noir,

    Resteront les souvenirs,

    Qui ne me feront plus rire.

     

    Janvier 2012

     

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    L'AUTOMNE INDIEN

    Automne ensoleillé,

    Douceur prolongé,

    Sur ma terrasse,

    je me prélasse.


    Dire que dans un mois,

    Il devrait faire froid,

    Et que mon beau sapin,

    Scintillera au loin.


    Dame Nature ne tourne plus rond,

    Elle n'a plus quatre saisons,

    Y'a quelque chose qui cloche,

    Tout le monde s'en fout, c'est moche !


    Automne ensoleillé,

    Mon beau manteau est rangé,

    Les montagnes n'ont pas blanchies,

    Les skieurs restent au lit.


    Mais bientôt viendra le froid,

    Les flocons et le verglas,

    Auprès de la cheminée,

    Mes chaussons seront déposés.



    11.2011


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    BONHEUR EN TERRE INCONNUE

    Tu possèdes tout,

    Je n'ai presque rien,

    Tu as des sous,

    Et quelques biens,


    Pourtant tu ne souris pas,

    Tu négliges ta famille,

    Tu es souvent las,

    Dans tes yeux, rien ne brille.


    Je suis libre comme l'air,

    Maître de mon destin,

    De mes racines, je suis fier,

    Ma terre nourrit les miens.


    Nul n'est étranger chez moi,

    Celui qui passe entre me voir,

    On mange, on rit, on boit,

    Et c'est comme ça, chaque soir.


    Toi, l'étranger du bout de la terre,

    Tu es venu dans mon pays,

    Découvrir mes rêves et mes prières,

    Et tu te sens si petit.


    On se comprend à demi-mot,

    Un geste de la main suffit,

    En partageant notre fardeau,

    Nous sommes presque des amis.


    Tu as la lumière, j'ai la bougie,

    Tu as la voiture, je fais des pas,

    Mon coeur et mes yeux sourient,

    Tu fais la moue sans savoir pourquoi.


    Est-on heureux de posséder,

    Toujours plus, toujours mieux ?

    Ou bien esclave de la modernité,

    Qui n'engendre que des envieux.


    11.2011 - Réflexion après emission "voyage en terre inconnue"