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REVERIES - REFLEXIONS - Page 4

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    LA RECONCILIATION

    Qu'il est long le chemin parcouru,

    Quand j'étais ado j'en ai parfois voulu,

    Aux autres, à toi aussi ma mère,

    Pour mes rondeurs que je cachais derrière,

     

    Des pantalons informes, des pulls trop grands,

    Je ne voulais pas me voir dans les miroirs brillants,

    Qui me renvoyaient l'image d'une fille que je ne trouvais pas belle,

    J'enviais ma copine et ses jambes de ficelle,

     

    Ce n'était pas ma faute, j'étais faite comme ça,

    Je détestais mon corps, n'y voyais que du gras,

    J'étais jeune, mal dans ma peau,

    Sur moi je ne trouvais rien de beau.

     

    Puis un jour, j'ai compris que c'était moi qui avais la clef,

    J'ai appris peu à peu à m'aimer,

    A soigner mon corps, ne plus le cacher,

    A trouver l'équilibre si longtemps recherché,

     

    Grâce à ma volonté et quelques efforts,

    J'ai repris possession de mon corps,

    Je me suis mise à bouger, à sauter, à danser,

    Devant le miroir, c'est une autre que je voyais,

     

    Une fille aux yeux clairs qui ne rougit plus,

    Qui marche tête haute, qui ose les bras nus,

    Vais-je enfin devenir plus sereine,

    A l'aube de ma quarantaine ?

     

    11.2007

     

     

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    VOYAGE AU BOUT DE L'ENFANT

    VOYAGE AU BOUT DE L'ENFANT

     

    Tu ne veux pas trop y croire,

    Tu fais tes bagages ce soir,

    Et te voilà en route vers ta destinée,

    Avec une question : cela va t'il marcher ?

     

    Dis-toi que c'est ton destin,

    Et que si tout marche bien,

    Dans neuf mois vous serez parents,

    Le bonheur d'un père, et toi maman.

     

    Chasse tes peurs et tes doutes,

    A deux, tu traces ta route,

    tu es allée au bout de tes envies,

    Ni regret, ni haine, c'est la vie !

     

    Il ne tient qu'à un fil pour que la machine déraille,

    tu crois que le sort s'acharne, tu défailles,

    Mais tes amies sont là et te soutiennent,

    Je n'aime pas quand tu as de la peine.

     

    Continue à regarder devant,

    Oublie les jaloux et ceux qui ont fait semblant,

    Je ne suis pas loin, si tu as besoin de moi,

    Maintenant silence !... croisons les doigts.

     

    A Evelyne J. - 04.2008

     

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    ETRE MERE

    Quarante,

    ça te tente,

    De penser un peu plus à toi,

    Du passé, libères toi,

     

    Tu le regardes grandir,

    Et puis un soir sortir,

    Le coeur serré tu dis au-revoir,

    Tu te sens proche du désespoir,

     

    Mais pense à celle qui va naître,

    Qui n'a besoin que de bien-être,

    Tu n'auras plus le temps de pleurer,

    Et te sentir délaissée,

     

    La roue tourne, c'est la vie,

    On voit grandir ses petits,

    Et on se dit que le temps passe,

    On compte les ans, on se sent lasse,

     

    Mais tu dois rebondir,

    Plus de stress, ni de soupirs,

    C'est à toi qu'il faut que tu penses,

    A nouveau entrer dans la danse,

     

    Oui tu as droit au bonheur,

    Oh mon amie au grand coeur,

    Dis toi qu'il est tout prêt de toi,

    Sauf que parfois, tu n'le vois pas,

     

    Alors fais-moi la promesse,

    Que ton chagrin cesse,

    Car tu es riche de tant d'amour,

    Demain sera un nouveau jour !

     

     

    03.20007 - A ma "50"