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    DOUCE NUIT

    Douce chaleur,

    Près de ton coeur,

    Ton corps tout chaud,

    Chauffe ma peau.

     

    Ton parfum boisé,

    Chatouille mon nez,

    Blottie contre ton bras,

    Je m'endors tout bas.

     

    Près de mon amour,

    Je savoure les jours,

    Et les nuits aussi,

    Dans notre grand lit.

     

    Nos bras s'enlacent,

    Nos bouches s'embrassent,

    Coeurs à l'unisson,

    Corps à l'abandon.

     

    Douce chaleur,

    De nos deux coeurs,

    Unis d'amour,

    Qui dure toujours.

     

     

    Février 2012

    A l'homme de ma vie, qui partage mon quotidien depuis presque 17 ans

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    LA GOUTTE D'EAU

    Une goutte d'eau,

    Pleure sur mon carreau,

    Dehors, le vent se déchaîne,

    Et souffle une rengaine.


    Une goutte d'eau,

    S'éclate sur mon carreau,

    Glisse sur ma fenêtre,

    Une trace vient de naître.


    Une goutte d'eau,

    Embrasse mon carreau,

    Elle fait une auréole,

    ça me rend folle !


    La goutte d'eau n'est plus,

    Le vent s'est tu,

    Le soleil apparaît,

    Tout va bientôt sécher.


    Petite goutte d'eau,

    Partie incognito,

    A sali tous mes carreaux...

    J'vais avoir du boulot !



    Février 2012

    Pour l'exposition sur l'eau de M. Jardin

     

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    L'EPICIER

    Un midi je suis entrée,

    Chez un vieil épicier,

    ça sentait la pissaladière,

    Le saucisson sec et la bière.


    Il y avait des bocaux,

    Des bouteilles, des cageots,

    Empilés dans la vitrine,

    Du fromage frais, de la margarine.


    C'est l'épicier du coin,

    Les gens viennent de loin,

    Chercher son pain, son jambon-beurre,

    Ici, tu ne regardes pas l'heure,


    Car personne ne se bouscule,

    Le temps a figé la pendule,

    Les bonnes choses ont du goût,

    Il faut patienter debout.


    Un midi je suis entrée,

    Chez ce vieil épicier,

    Le temps s'est arrêté...

    Je n'étais plus pressée !



    Février 2012

    Inspiré de l'épicerie de Saint Isidore - 06






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    SILENCE

    Un matin de grand froid,

    Est partie ma petite voix,

    Elle m'a quittée sans prévenir,

    Je ne pouvais plus rien dire.


    Je me suis sentie abandonnée,

    Muette moi, quelle idée !

    Encore heureux, j'avais mes mains,

    Que j'agitais dans tous les coins.


    Oublié le téléphone,

    Je suis restée aphone,

    Pendant trois jours, sans m'exprimer,

    Belle punition non méritée !


    Il fallait donc faire silence,

    Telle était ma pénitence,

    Fallait-il que je me taise,

    Pour tous ces maux qui me pèsent ?


    j'ai donc pris mon col roulé,

    D'huile essentielle me suis parfumée,

    Et couverte jusqu'au cou,

    J'ai attendu le redoux.



    Février 2012